GOLFE DE NAPLES ET COTE AMALFITAINE
Le voyage inoubliable
Naples, Sorrente, Positano, Ravello, Amalfi, Minori, Capri, Ischia: C’est ici que la terre et la mer se sont aimees, leur accord est parfait. De l’heureuse inclinaison des pentes aux grottes sous marines, des roches ocre et rosees, battues par la mer d’emeraude a la vegetation quasi tropicale offrant mille balcons fleuris sur la baie ?incantevole?, nul endroit du monde mediterraneen n’est aussi beau. Le Vesuve majestueux ville; sa forme de M majuscule, sa beaute sereine et culminante figurent l’axe primitif de cette terre de feu. De Baia, de Misene a la presqu’ile de Sorrente, la baie de Naples offre aux amoureux du balneaire raffine une myriade de criques toutes plus belles les unes que les autres.
Artisanat: La Campanie est riche en produits d’un artisanat tout a fait typique. A Naples, Cava dei Tirreni et Vietri, les ceramiques conservent la preciosite de Capodimonte. A Torre del Greco se perpetue le travail delicat du corail, de la nacre, de l’ecaille de tortue et de la lave; a Ponte Gandolfo, c’est le tissage de la laine et a San Leucio de Caserte, la soie precieuse. De merveilleuses statuettes, plus vivantes que nature, sortent des mains genialement habiles des heritiers de ceux qui inventerent l’art de la creche.
Gastronomie: Les napolitains ont toujours apporte un soin particulier a leur nourriture. Ce sont eux qui inventerent la pizza, les spaghettis et autres pates dont la saveur est ici incomparable !Des beignets aux graines de lupin aux patisseries de pate d’amande, la cuisine est extremement variee et semble conçue pour se raffiner a l’infini. Les vins celebres depuis l’antiquite, comme le Falerne ou le Cecubo ou plus recents, tels le Lacryma Christi ou vino del Vesuvio, sont excellent.
Capri, un decor emblematique: " Donc tu m’aimes totalement ? Oui, je t’aime totalement, tendrement, tragiquement ". Le dialogue du Mepris, le film culte de Gogard, colle a la peau de Capri aussi bien qu’au corps de Brigitte Bardot. Comment pourrait on aimer Naples et Capri autrement ?Comment pourrait on ici ne pas entendre la douleur d’Ulysse resistant aux chants des Sirenes ?Comment pourrait on ne pas ressentir la presence lourde des romains de Pompei, d’Herculanum, de Stabia ou de Naples ensevelis sous les cendres du Vesuve avec tous leurs objets qui, comme le dit Goethe, ne repondent pas seulement a des necessites materielles mais aussi elevent l’ame ?Comment ne pas aimer cette " lourde cuve d’indigo "et ces falaises granitiques qui s’elevent a l’infini d’un azur trop pur ?Comment ne pas vouloir s’y jeter ?Comment ici, dans ce theatre de palais rouges et de villas pompeiennes, ne pas aimer passer au dela de la beaute qui est la figure emblematique du Mepris ?Plongez alors dans les delices de la plus joyeuse resignation des napolitains de Chiaia, plongez dans les plis macabres du drap du " Christ voile ", la plus admirable statue du Baroque tardif de Sanmartino. Faites vous raconter l’histoire du prince esthere de Sansevero, grand seigneur du XVIII siecle. Promenez vous dans le parc enchanteur de Capodimonte et envirez vous a l’ombre des pergolas de Sorrente, d’Ischia ou de Ravello. Le decor est ici comme l’art, le chant et l’ame napolitaine, il depasse tout en beaute.
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